La Cali, labellisée TEPCV
En juillet 2015, le Ministère de l’Environnement, de l’énergie et de la mer (www.developpement-durable.gouv.fr) a octroyé à La Cali le label Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV) assorti d’un fonds de financement de la transition énergétique pour mener des actions visant à :
- atténuer les effets du changement climatique,
- encourager la réduction des besoins d’énergie et le développement des énergies renouvelables locales,
- faciliter l’implantation de filières vertes,
- reconquérir la biodiversité et valoriser le patrimoine naturel.
En concertation avec l’ensemble des services (techniques, développement durable, développement économique, habitat, transport…) de la collectivité, La Cali a élaboré un programme d’action dans le cadre du dispositif TEPCV lui permettant d’envisager un large panel d’actions ambitieuses et transversales.
Décliné en 4 grandes actions, ce programme d’actions de La Cali doit permettre :
- le renforcement du dispositif « Habitat Durable » pour les propriétaires occupants non éligibles aux aides de l’Anah,
- la réalisation d’un programme pluriannuel de travaux sur le patrimoine communautaire ou communal géré par La Cali avec un fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments communautaires, un programme de réhabilitation énergétique de l’aire d’accueil des gens du voyage de Libourne et la construction d’une nouvelle aire d’accueil des gens du voyage à Coutras,
- la promotion de nouvelles formes de mobilité en interne et sur le territoire avec l’acquisition de véhicules propres (électriques ou hybrides) en renouvellement de la flotte actuelle afin de faire preuve d’exemplarité et d’en promouvoir l’usage, la promotion du covoiturage avec le déploiement de places de stationnement réservées à cette pratique et le soutien à l’implantation d’espaces de coworking à Libourne et Coutras en complément du site existant de Pomerol,
- la conduite d’une étude en faveur du développement de l’économie circulaire sur le territoire portant sur une étude de gisement et d’opportunité d’implantation d’une unité de méthanisation sur le territoire.
Dès sa création en 2012, et pour répondre à ses obligations issues du Grenelle II, La Cali s’est engagée dans une démarche de PCET « service et patrimoine », dont la première finalité est la lutte contre le changement climatique et l’adaptation à ses effets.
Avec son programme global d’actions destinées à irriguer les politiques communautaires, le PCET, validé par le Préfet de Région, le Président du Conseil régional et la présidente de l’Arosha en avril 2015, est aujourd’hui un outil majeur de la politique de La Cali en matière de développement durable. Il inscrit ainsi le territoire dans la dynamique de la transition énergétique conformément à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 24 août 2015.
Concrètement :
- Le renforcement du dispositif « Habitat Durable » dédié à la rénovation énergétique des logements en accompagnant les acteurs du territoire, particuliers et professionnels du bâtiment, dans la réalisation des projets
- Les permanences Espaces Infos Énergie sur le territoire
- L’accompagnement des communes volontaires dans une démarche de gestion écologique de leurs espaces publics en partenariat avec le Smicval.
Téléchargez le PCET de La Cali : synthèse de la démarche et programme d’actions.
En savoir plus sur la démarche de la Cali en matière de PCET :
- Le bilan des émissions de gaz à effet de serre et son analyse
Dans le cadre de cette démarche, La Cali a mesuré les émissions de gaz à effet de serre dont elle est responsable au travers de son fonctionnement interne et de l’exercice de ses compétences.
Le bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) a été réalisé suivant la méthodologie du Bilan Carbone®, basée sur la collecte de nombreuses données de consommation d’énergies directes (carburant, électricité, gaz) mais aussi indirectes (également appelées « énergies grises ») qui correspondent à la somme des énergies mobilisées pour fabriquer, vendre et distribuer les produits et les biens que les services utilisent (bâtiments, équipements informatiques, fournitures de bureau…). De plus, certaines émissions ne sont pas liées aux usages énergétiques, comme les fuites de gaz frigorigène (climatisation) ou le traitement des déchets qui libère du méthane, puissant gaz à effet de serre.
Le volume global d’émissions de gaz à effet de serre s’élève à environ 10 600 teq CO2[1] pour l’année de référence 2012. Hors secteur des déchets, qui occupe une place prédominante dans le bilan, les émissions représentent 2 600 teq CO2.
L’activité « déchets », compétence de La Cali déléguée au Smicval et Semoctom, représente les ¾ du volume des émissions. Les émissions sont essentiellement dues aux procédés de traitement et d’élimination des déchets (enfouissement des ordures ménagères).
Néanmoins, grâce à la valorisation matière et énergétique des déchets collectés (recyclage, compostage, récupération et valorisation du biogaz), les émissions évitées sont estimées à 7 500 teq CO2, ce qui équilibre en grande partie le bilan.
Hors déchets, le transport public est le premier poste d’émission et contribue à la moitié des émissions de GES du fait des consommations de carburant de la cinquantaine de véhicules qui sillonnent le territoire ainsi que les émissions associées au renouvellement du parc de cars (amortissement des émissions engendrées lors de la fabrication des biens durables).
Ce poste recèle également des émissions de GES évitées puisque le recours aux transports collectifs (urbains et scolaires) se substitue, bien souvent, à l’usage de la voiture individuelle.
Les activités relevant du « fonctionnement interne » des services représentent près de 30% du bilan hors déchets. La part la plus importante concerne les déplacements des agents (domicile-travail ou professionnels) marqués par la prédominance de la voiture individuelle.
Enfin les émissions de GES associées aux structures sous convention de gestion et au service de portage des repas sont majoritairement dues à la composition et l’élaboration des plats.
La vulnérabilité du territoire au changement climatique
Les différents modèles climatiques désignent le Grand Sud-Ouest comme la région française la plus concernée par la hausse des températures, déjà constatée mais surtout à venir, avec +2 à 4°C d’ici la fin du siècle.
De plus, l’intensité et la fréquence des événements climatiques extrêmes (canicule, sécheresse) vont vraisemblablement s’accentuer, tandis que le volume global des précipitations subira une baisse.
Des enjeux forts pourront donc concerner la santé des populations (notamment les plus vulnérables) et des écosystèmes (milieux humides). Cela renforcera, dans certaines zones du territoire, le phénomène de retrait-gonflement des argiles qui menace les constructions.
La ressource en eau pourra être impactée tant d’un point de vue quantitatif (conflit d’usage) que qualitatif (pollution) alors même que le risque de crue (notamment hivernale) ou d’inondation (orage, ruissellement), qui concerne déjà nombre de communes, pourra s’accentuer.
Enfin, le Libournais étant caractérisé par une représentation forte des activités vinicoles et viticoles dans son économie, les aléas climatiques (sécheresse, événements climatiques violents) rendent le territoire particulièrement vulnérable.
La stratégie d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique de La Cali
La stratégie d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique pour la période 2014-2018, visant, en 5 ans, à réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à son patrimoine et à ses compétences, par rapport à leur niveau de 2012 (année de référence pour le 1er BEGES), a été adopté par les élus de La Cali lors du conseil communautaire du 23 juin.
[1] Les émissions de gaz à effet de serre sont généralement exprimées en tonnes équivalent dioxyde de carbone (teq CO2), unité commune à l’ensemble des gaz qui intègre leurs caractéristiques (durée de vie et capacité à réchauffer la planète). A titre d’exemple, on estime qu’une teq CO2 est libérée lorsqu’une voiture individuelle parcourt 8 400 km ou lorsque 10 ordinateurs restent en mode veille durant une année.
Chaque année, La Cali rédige un rapport de développement durable qui permet d’évaluer dans quelle mesure les actions qu’elle met en œuvre répondent aux 5 finalités du développement durable :
- lutter contre le changement climatique et protéger l’atmosphère
- préserver la biodiversité et protéger les milieux et les ressources
- permettre l’épanouissement de tous les êtres humains
- assurer la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et entre générations
- fonder les dynamiques de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Les rapports développement durable de La Cali disponibles en téléchargement :
- Rapport développement durable 2013
- Rapport développement durable 2014
- Rapport développement durable 2015
- Rapport développement durable 2016
- Rapport développement durable 2017
- Rapport développement durable 2018
- Rapport développement durable 2019
- Rapport développement durable 2020
- Rapport développement durable 2021
- Rapport développement durable 2022
- Rapport développement durable 2023
Vous êtes propriétaire ou locataire d’un logement chauffé au tout électrique ?
Vous souhaitez faire des économies d’énergie et contribuer activement à la transition écologique ?
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La Communauté d’agglomération du Libournais poursuit ses efforts pour accélérer la transition énergétique sur son territoire et réduire ses émissions de CO2. Après avoir mis en place le dispositif Habitat Durable pour accompagner la rénovation énergétique des logements, et le cadastre solaire pour favoriser le passage au solaire, La Cali propose aux 15 179 foyers chauffés au tout électrique une solution pour mieux maîtriser leur consommation énergétique.
Ce dispositif, installé gratuitement dans le logement par la société Voltalis, consiste à réduire temporairement la consommation des appareils de chauffage et du chauffe-eau pour réaliser des économies d’énergie et sécuriser le système électrique, limitant ainsi le recours à des centrales thermiques polluantes.
Contribuant directement aux objectifs du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) du territoire, cette démarche est soutenue par l’agglomération du Libournais qui a conclu un partenariat avec Voltalis et propose, à chaque foyer équipé en tout électrique, d’installer un boîtier de gestion active de la consommation pour participer collectivement à cette action écologique et solidaire.
La Cali est la première agglomération en Nouvelle-Aquitaine à se mobiliser en faveur de cette démarche écocitoyenne et durable.
Ensemble, agissons dès maintenant en faveur de la transition énergétique.